Après un petit chantier estival, Groupe APICIL était au départ ce mercredi du Défi Azimut qui se déroule à Lorient. Un rendez-vous important à quasiment deux mois du Vendée Globe avec pas moins de 19 IMOCA présents. Cette course est l’occasion pour Damien Seguin de réviser ses gammes et de se confronter une dernière fois à ses adversaires avant l’échéance de cette année : le Vendée Globe qui s’élancera des Sables d’Olonne, le 8 novembre prochain.

Grégory Cuilleron, parrain du bateau Groupe APICIL à bord lors des Runs

L’épreuve a début ce mercredi par des Runs de vitesse, des petits parcours de 1,5 milles dont l’objectif est de réaliser le meilleur temps mais aussi d’assurer le spectacle !

A bord, Damien Seguin a accueilli un invité de marque qui est aussi le parrain de son bateau et du projet voile Groupe APICIL : Grégory Cuilleron, cuisinier français.

Ce fut une première immersion dans le monde de la course au large pour Grégory qui a le même handicap que Damien (agénésie de l’avant-bras gauche) et qui défend lui aussi l’inclusion. Les deux hommes se sont rencontrés une première fois lors d’un salon nautique à Paris puis lors des Jeux Paralympiques de Londres pour lesquels Damien était porte drapeau. Entre eux, l’entente a été évidente et ils ont depuis toujours gardé le lien. Grégory compte parmi les personnalités qui inspirent Damien tout comme Chris Ballois, le kitesurfeur qu’il a accueilli à son bord il y a quelques semaines. Alors que le Vendée Globe approche, Damien a plus que jamais envie de partager et porter haut le message phare du projet : chacun peut aller au bout de ses rêves !

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Interview de Damien Seguin, skipper de Groupe APICIL

Je suis très content d’accueillir Greg et qu’il soit le parrain de mon bateau. Je le connais bien car nous nous sommes déjà rencontrés à diverses occasions. Et puis, j’ai suivi son parcours et tout ce qu’il véhicule autour du handicap. Là-dessus, nous nous rejoignons. C’est pour ça que quand nous nous sommes rencontrés, nous avons gardé le contact. J’ai beaucoup de respect pour lui, pour ce qu’il fait et ce qu’il défend. C’est complètement dans la continuité de ce que nous avons fait il y a quelques semaines avec le kitesurfeur Chris Ballois. Ces personnalités m’inspirent et prouvent que chacun peut aller au bout de ses rêves. Ils ont tous dépassé leur handicap. C’est tout le sens que nous donnons au projet Groupe APICIL. »

Interview de Gregory Cuilleron, le parrain du bateau Groupe APICIL

« J’ai adoré cette journée. Il y a d’abord eu la découverte du bateau. C’était très rigolo. C’est toujours un plaisir de rencontrer Damien. J’ai fait la connaissance de toute son équipe donc c’était un super moment. Après, il y a eu une deuxième partie, les Runs. Je suis monté à bord du bateau. J’avais déjà eu l’occasion de faire un peu de voilier mais c’était plus du cabotage avec des amis. Là, c’était différent, il y a la sensation de vitesse. Il n’y a que le bruit du vent qui fuse le long des voiles. On sent toute la puissance. Ça pousse à l’humilité face à la nature et également à énormément de respect face à tous ces marins qui arrivent à gérer tout ça. Personnellement, je n’ai rien compris. Il y avait des mots dans tous les sens, je n’en comprenais pas la moitié. Je les voyais s’activer de droite à gauche mais Damien et son équipe ont été très pédagogues. Ils ont pris le temps de tout m’expliquer. Cette journée m’a donné envie de refaire de la voile. D’ailleurs, j’ai dit à Damien que quand il aurait fini son Vendée Globe, il me coacherait un peu et nous irons faire une compétition en Hobie Cat. C’est plus dans mes moyens.

 

Ce midi, je lui ai fait partager ma passion pour la cuisine en lui préparant à bord une salade lyonnaise. C’était un petit clin d’œil à mes origines et celle du Groupe APICIL puisque nous sommes tous les deux Lyonnais. C’était une bonne petite expérience même si je n’étais pas très équipé car je l’ai faite avec les moyens du bord. C’est vrai que quand j’ai vu qu’il y avait juste un réchaud et deux gamelles, je me suis demandé si nous allions réussir à nous en sortir. Alors précisons quand même que nous avons concocté cette salade à quai. Je ne suis pas certain de réussir à cuisiner si le bateau tangue dans tous les sens.

 

Je suis très content d’être le parrain du bateau de Damien et de son projet car je partage la même vision des choses que lui. Nous avons exactement le même handicap à vingt centimètres d’avant-bras près. Je l’aime bien car il ne s’empêche de rien et en même temps il n’en fait pas des tonnes, il se bat. Et puis, être le parrain d’un bateau qui fait le Vendée Globe, c’est un honneur. Il n’y en a qu’une trentaine qui vont le faire. C’est une manière de voyager au travers de Damien. Je serai le premier à le suivre pendant la compétition et à mettre des petites épingles à chacun de ses points importants car c’est une invitation à l’aventure et au voyage. En ce moment, dans cette période un peu compliquée pour tout le monde, ça fait du bien de rêver un peu.

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