Depuis cette nuit, le skipper de Groupe APICIL, actuellement 5e du Vendée Globe essaye de résoudre des problèmes de pilote automatique (système électronique permettant de suppléer le barreur). Le premier skipper handisport à effectuer le Vendée Globe réalise une course impressionnante depuis le départ des Sables d’Olonne et tient la dragée haute aux bateaux à foils, lui qui navigue à bord d’un 60’ moins récent et équipé de dérives droites.
A 4h30 HF, il a informé son équipe que son pilote principal ne répondait plus. Le pilote secondaire qui devait prendre le relais le temps de réparer l’autre a également montré des signes de faiblesses. Il a décroché à plusieurs reprises entrainant des départs au tas sans conséquences matérielles. En lien avec son équipe à terre, Damien cherche des solutions pour permettre de reconnecter son pilote principal et pouvoir enfin s’éloigner de la barre de son monocoque.
Ces soucis techniques expliquent la trajectoire surprenante du solitaire qui s’est un temps mis à la cape en ce début d’après-midi pour tenter de réparer. Les solutions mises en œuvre actuellement n’ont pas encore permis de relancer le système de pilotage automatique mais, depuis, le skipper de Groupe APICIL a repris sa route sous Grand Voile seule et à vitesse maitrisée. Forcément, dans ces conditions la fatigue se fait sentir mais Damien est entouré et n’a qu’une idée en tête : réparer au plus vite !
Cependant, il n’hésitera pas à se mettre à la cape une nouvelle fois et mettre la course entre parenthèses pour tenter de se reposer et lancer de nouvelles opérations si nécessaires. Le skipper est concentré sur la recherche de solutions. Il maitrise la situation et navigue actuellement dans un vent mollissant autour de 25 nœuds.