Après trois semaines passées à Tokyo aux côtés de l’équipe de France Paralympique, Damien a repris la barre de son IMOCA Groupe APICIL et retrouvé son co-équipier, Benjamin Dutreux. Les deux hommes – qui ne se connaissaient pas beaucoup avant le Vendée Globe – se découvrent peu à peu et apprennent à naviguer ensemble mais déjà, tout naturellement, une véritable complicité s’est établie entre eux. Une complicité qui va leur permettre de peaufiner leurs réglages à bord et de continuer à porter haut et fort la raison d’être du projet soutenu par le groupe APICIL, lutter pour l’inclusion et aider à changer le regard sur le handicap.
Demain, Damien Seguin et Benjamin Dutreux prendront part au Défi Azimut – Lorient Agglomération. Un rendez-vous important qui réunira 14 IMOCA. Cette course sera l’occasion pour les deux skippers du 60 pieds de parfaire leurs gammes après avoir disputé leur première course ensemble au mois d’août, la Rolex Fastnet Race. Le skipper et le co-skipper de Groupe APICIL pourront se confronter une dernière fois en compétition à leurs adversaires avant l’échéance de cette année : La Transat Jacques Vabre qui s’élancera du Havre le 7 novembre prochain.
Le Défi Azimut débutera mercredi par des Runs de vitesse, des petits parcours de 1,5 milles dont l’objectif est de réaliser le meilleur temps. Jeudi 16 septembre à 13h, Damien et Benjamin s’élanceront pour la course de 48 heures en double. La compétition s’achèvera dimanche avec le traditionnel tour de l’île de Groix.
Interview de Damien Seguin, skipper de Groupe APICIL :
« C’est une belle épreuve avec différents formats. Les runs, les 48 heures et le tour de l’île de Groix autorisent différentes navigations. C’est aussi une course qui permet de montrer nos outils de travail à savoir le bateau mais aussi la base du Team voile Groupe APICIL. Nous aurons la chance d’avoir à nos côtés, durant ces quatre jours, un certain nombre de partenaires du Groupe APICIL. J’en suis ravi. Benjamin et moi avons eu la chance de nous entraîner un peu ces derniers jours et c’est vrai, qu’entre lui et moi, la complicité s’est installée tout naturellement. »