Après plusieurs jours d’accordéon avec les leaders, Damien se retrouve en 17ème position, et tente de suivre le groupe de tête. La côte brésilienne se rapproche, les températures elles, continuent de grimper…
Ça ressemble à une petite délivrance ! Bloqué pendant plusieurs heures dans ce pot-au-noir, l’IMOCA Groupe APICIL, a franchit la ligne imaginaire de l’équateur, ce vendredi 22 novembre, après 12 jours 27 minutes et 49 secondes en mer.
Après une bonne nuit, bien différente de la veille dans le pot-au-noir, Damien navigue à plus de 16 nœuds, dans le sillage de ses compères d’aventure.
« Dans le pot-au-noir, je n’avais pas vent. Le bateau est difficile à faire avancer dans le petit temps, c’est assez frustrant. J’avais l’impression d’avoir quelqu’un qui me retenait par le slip pour ne pas que je m’échappe ! (rire). »
Damien Seguin, , skipper de l’IMOCA Groupe APICIL
Ce passage mythique de l’équateur est aussi l’occasion pour Damien de regarder vers l’avant et d’analyser les prochains jours :
« Je vais voir de quel côté je passe l’archipel de Fernando de Noronha. Il faut que j’essaie de bien prendre le vent vers Récife (ville brésilienne), ça va être beaucoup de surveillance sur la carte des vents. En tout cas, j’essaye d’accepter mon classement, je ne suis pas encore décroché, on verra les scénarios dans l’Atlantique sud…
On va être un peu à la merci du vent. Il va falloir être fort mentalement, car ça peut être positif, comme très, très négatif. Plus je regarde, plus je me dis que la carte des vents dans l’Atlantique sud, c’est un sacré bazare !. » nous raconte Damien.