En 7e position, Damien Seguin poursuit sa route le long de la zone d’exclusion des glaces au sud de la Nouvelle- Zélande. Le skipper de Groupe APICIL fait toujours partie du groupe de chasseurs, lancé à la poursuite du trio de tête. Dans la nuit de samedi à dimanche, le solitaire s’est fait une belle frayeur. Dans un grain, le vent est monté à plus de 40 nœuds et en voulant rouler une voile, la manœuvre s’est mal passée. Le bateau s’est couché sur l’eau et Damien a dû empanner plusieurs fois… Il a fallu trois heures de bataille intense pour remettre en route Groupe APICIL et Damien a perdu un peu de terrain sur la tête de flotte.

Mais en ce lundi, le solitaire est déjà passé à autre chose. Le triple médaillé paralympique affiche un excellent moral et a retouché du vent depuis quelques heures. Il progresse désormais à une vitesse moyenne de 14,5 nœuds. Il accuse aujourd’hui un retard de 497,5 milles sur le leader, Yannick Bestaven (Maître Coq). Mais le suspense pour ces prochains jours reste entier sur ce peloton de tête. En effet, une zone de hautes pressions risque de freiner les ardeurs des leaders notamment celles de Charlie Dalin et Thomas Ruyant. Et si Yannick Bestaven peut s’en sortir grand gagnant – à condition de prendre la bonne locomotive -… derrière les écarts devraient s’amenuir. Les cartes pourraient donc bien être redistribuées d’ici une bonne dizaine de jours, à l’approche du Cap Horn.

A bord de Groupe APICIL, le marin reste compétitif et fait en sorte de faire avancer au mieux sa monture mais l’homme est quelque peu chamboulé par le décalage horaire. Les nuits sont courtes et les journées ne durent que 22 heures.

 

« C’est extrêmement dur de se rythmer car nous n’avons pas l’habitude. Les nuits sont courtes : 4 heures à 4H30 maximum d’obscurité. Donc la journée revient vite mais elle passe vite parce que nous avons deux heures en moins. C’est assez particulier. Il y a des fois où je ne sais pas trop quoi manger ou quand dormir. Pour cela, je me fie à mon ressenti » explique Damien Seguin au téléphone ce jour.

 

Et c’est aussi cela l’exigence d’un Vendée Globe … Outre la compétition, il y a aussi l’aventure et l’être humain doit être capable de s’adapter en permanence. Prendre sur soi, s’écouter, se faire confiance, s’alimenter, dormir malgré les conditions instables ou rudes… le tout en continuant d’analyser la météo, de manœuvrer, de communiquer … Beaucoup de choses pour un seul homme … C’est aussi ce qui rend la course que Damien réalise tout à fait exceptionnelle !

Damien Seguin au téléphone :

 

« J’ai retrouvé un petit peu de vent, le bateau avance plutôt pas mal. A bord, ça fonctionne … mais l’on fait beaucoup d’est du coup, on rattrape à chaque fois le soleil. Nous avons des journées qui durent 22 heures et non 24 heures. C’est extrêmement dur de se rythmer car nous n’avons pas l’habitude. Les nuits sont courtes : 4 heures à 4h30 maximum d’obscurité. Donc la journée revient vite mais elle passe vite parce que nous avons deux heures en moins. C’est assez particulier. Il y a des fois où je ne sais pas trop quoi manger ou quand aller dormir. Pour cela je me fie à mon ressenti. Cela se passe plutôt pas mal et là – au vu des dernières prévisions – je suis à 13 – 14 jours du cap Horn. Je devrais le franchir le 3 ou 4 janvier donc c’est bien les choses avancent. Je suis en mode guerrier.  »

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