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Groupe apicil termine 11e des 48 heures du défi azimut

Damien Seguin et Laurent Bourguès ont franchi la ligne d’arrivée des 48 Heures du Défi Azimut à 17h aujourd’hui. Le duo de Groupe APICIL se classe 11e d’une course de 600 milles intense qui les a obligés à gérer des conditions de mer et de vent très variées. Après ces heures inconfortables et sans beaucoup de sommeil, Damien Seguin et Laurent Bourguès ont été accueillis au ponton de Lorient La Base par une foule dense et chaleureuse que Damien s’est empressé de remercier avant de débarquer et de raconter ces 48 heures qui ont été par moment sauvages ! 

Pour cette première course depuis la remise à l’eau du bateau, le skipper de Groupe APICIL a pu pousser sa machine dans des conditions engagées notamment lors d’un grand bord de reaching dès la première nuit. Lancé à plus de trente nœuds, Groupe APICIL a dévoilé une bonne partie de son potentiel. Au portant aussi, le bateau a glissé à vive allure sans effectuer un seul planté. De quoi conforter le skipper dans les choix qu’il a effectués, avec son équipe, il y a plusieurs mois avant de lancer le titanesque chantier du bateau. Damien, arrivé en short, T-Shirt et pieds nus au ponton affichait donc le sourire du marin satisfait de renouer avec la compétition à la barre d’un bateau performant et sur lequel il a encore des choses à découvrir.

« Il y a des améliorations à apporter sur le bateau mais il y a énormément de points positifs.  Nous sommes contents. Le contrat est rempli ! L’objectif c’était d’abord de prendre un bon départ et d’être à l’arrivée. Nous avons appris beaucoup de choses. C’est plutôt pas mal comme enseignements. Nous avons eu des phases très rapides avec le bateau dans des moments un peu sportifs où nous avons navigué dans du vent fort et une belle houle », a expliqué Damien.

Même analyse du côté de Laurent Bourguès qui sera le co-skipper de Damien pour la Transat Jacques Vabre : « C’était tonique ! Il y a eu un bon bord de poney comme on dit. C’était impossible de dormir. Nous faisions des bonds dans la bannette. C’était un bon test pour le bateau qui s’est très bien comporté dans ces conditions. Nous avons essayé plein de choses, nous avons fait quelques ratés. Mais globalement, l’ensemble est très positif. Les IMOCA de devant ont été très impressionnants. Ça va vraiment fort. Groupe APICIL a du potentiel mais il faut que l’on travaille sur certains points, notamment les réglages de pilote. Avec Damien, comme depuis le début de notre collaboration, c’est hyper fluide. Ça tourne bien. Les manœuvres sont propres. Je suis vraiment très content ! »

34 bateaux composaient la flotte au départ des 48 Heures du Défi Azimut, 30 devraient être classés (un non-partant et trois abandons à l’arrivée). La course a été remportée par le duo de Charal composé de Jérémie Beyou et Franck Cammas et plusieurs IMOCA n’ont pas encore coupé la ligne d’arrivée à l’heure d’écrire ces lignes.