Actuellement 6e du classement provisoire, Damien Seguin profite d’un front et d’une mer rangée qui lui permettent d’engranger les milles et de filer à 17,6 nœuds de moyenne. Depuis mardi, le skipper de Groupe APICIL navigue en longeant la zone d’exclusion des glaces, quasiment en file indienne avec quatre autres skippers : Benjamin Dutreux, Boris Hermann, Louis Burton et Jean Le Cam. D’ailleurs depuis deux jours, le classement au sein de ce groupe ne cesse d’évoluer. Et même si l’expérimenté Jean Le Cam semble avoir pris les commandes depuis plusieurs heures, il n’empêche que l’écart entre ces cinq marins se tient en moins de 50 milles. Un scénario incroyable que personne n’aurait pu prévoir ou encore imaginer au 39e jour de course.

Et le suspense est probablement loin d’être fini… En effet, si les conditions météos annoncées devraient faire quelque peu ralentir la tête de flotte d’ici demain matin – elle devrait rencontrer une zone de vent faible -, derrière, le club des cinq chasseurs pourrait continuer de réduire son écart, tout en restant groupé. Du conditionnel certes… mais qui ne déplairait pas au premier skipper handisport à participer au Vendée Globe comme il nous l’explique à la vacation ce matin :

« Depuis qu’on s’est tous regroupés dans la molle, c’est vraiment sympa : on échange beaucoup par messages, c’est rassurant et puis on s’entend tous très bien. Les conditions météo font qu’on va faire un bout de route tous ensemble. Je n’ai pas trop routé les bateaux de devant mais si on peut grappiller, je signe tout de suite ! La route est encore longue, moi je suis déjà hyper satisfait de ce que j’ai pu faire jusque-là avec un vieux bateau à dérives. Je continue de prendre les choses les unes après les autres, sans faire d’erreur ».

A bord, la vie s’improvise et s’apprivoise. Les températures fraîches et l’obscurité ne sont pas des plus commodes pour le skipper de Groupe APICIL, qui, pour pallier au manque de soleil, utilise des lunettes de luminothérapie (des lunettes qui projettent de la lumière bleue, captée par la rétine et qui équivaut à une demi-journée de soleil), histoire de rester en forme et de garder le moral. A chacun ses petits secrets et ses petites manies… mais qu’à cela ne tienne ! Il en faut… car si Damien Seguin et ses compagnons de course sont à mi-parcours de ce Vendée Globe, la seconde partie est encore à faire. L’heure n’est donc pas à la relâche mais bien à se préserver pour mieux anticiper et avancer.

Damien Seguin à la vacation ce matin :

 

« Il fait 7,5 degrés, ça va très bien mais fraîchement. J’ai pas mal dormi, le bateau avance vite, je n’ai pas l’impression de trop forcer dessus. C’est parfait quand c’est comme ça, je signe pour plusieurs jours ! Il y a 17/18 nœuds de moyenne. Il va y avoir une bascule bientôt avec un empannage.

Depuis qu’on s’est tous regroupés dans la molle, c’est vraiment sympa : on échange beaucoup par messages, c’est rassurant et puis on s’entend tous très bien. Les conditions météo font qu’on va faire un bout de route tous ensemble.

Je n’ai pas trop routé les bateaux de devant mais si on peut grappiller, je signe tout de suite ! La route est encore longue, moi je suis déjà hyper satisfait de ce que j’ai pu faire jusque-là avec un vieux bateau à dérives. Je continue de prendre les choses les unes après les autres, sans faire d’erreur.

Je lis Sciences et Vie, ça a réponse à tout ce truc-là ! Je vais essayer de revenir aux Sables un peu moins bête que quand je suis parti ! J’essaye de me cultiver un peu. Je lis un peu, j’écoute des podcasts, je n’ai pas regardé de film pour l’instant.

Mon siège c’est celui qu’avait Mich Dej en 2008 quand il a gagné le Vendée Globe. Je l’ai récupéré au fond d’un container de Jean Le Cam qui m’a dit « si tu veux, je te le passe ». Et je l’ai retapé ! Et mes dérives, c’est les anciennes dérives de Quéguiner sur le Vendée Globe. »

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