Damien Seguin serein et confiant
C’est un Damien Seguin tout sourire, serein et confiant qui a rejoint son team technique ce matin à 9h30 pour retrouver son monocoque, installé au mouillage à Dinard. Le skipper de Groupe APICIL a passé hier soir les écluses sous un tonnerre d’applaudissements et a profité d’une dernière nuit à terre avant de prendre ce jour le départ de sa quatrième Route du Rhum – Destination Guadeloupe, sa deuxième en IMOCA.
Une course qu’il affectionne particulièrement et qui le ramène tous les quatre ans sur les terres de sa jeunesse, l’île Papillon où il a vécu pendant neuf ans.

« Je me sens bien. Dans quelques heures, nous serons en train de tirer des bords en direction du Cap Fréhel. Toute l’équipe a fait un super boulot. Je suis content d’avoir pu partager ces moments sur le village avec le team et tous les partenaires du projet qui étaient présents à Saint-Malo. Tout a été bien fait et maintenant il est temps de partir »
– confiait le skipper ce matin.

Bon départ
A 14H15, le coup d’envoi de la 12e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe a été donné sous un ciel dégagé, une belle lumière et un vent d’Ouest d’une quinzaine de nœuds. De quoi assurer un beau spectacle ! Et c’est sans encombre et au près que les 138 bateaux engagés, regroupés dans six catégories se sont élancés pour une transat de 3 542 milles en direction de la Guadeloupe. Des conditions d’entame de course malléables mais qui vont toutefois se renforcer dans la Manche comme nous l’explique le skipper de Groupe APICIL.
« Il faudra alors négocier deux fronts sans prendre trop de risques car ça va être les deux moments les plus chauds de cette transat. Il faut vraiment préserver son matériel dans ces conditions et ensuite trouver la bonne porte d’entrée pour passer sous l’anticyclone et faire route vers la Guadeloupe. On va dire que jusqu’à samedi soir ça va être assez venté et sport à bord. »
– Damien
Moins de 14 jours
Il y a quatre ans, Damien disputait sa toute première Route du Rhum en IMOCA après en avoir terminé deux en Class 40 (2010 et 2014). A bord de son monocoque 60’ à dérives, le triple médaillé paralympique réalisait une superbe course qu’il concluait en un peu plus de 14 jours à la 6e place. Désormais à la barre d’un bateau à foils, le skipper handisport a revu ses ambitions à la hausse. En effet, s’il a la ferme intention de réaliser « la passe de quatre », il espère bien regagner ses anciens pénates plus rapidement.
“J’ai fini mes trois premières Route du Rhum et j’aimerais bien en finir une quatrième. Ce serait une belle réussite. Il y a quatre ans, j’ai traversé en 14 jours donc cette année l’objectif est de faire moins. Je pense que c’est largement réalisable vu le bateau que j’ai et les conditions qui s’annoncent. Tous les voyants sont au vert… il n’y a plus qu’à ! »
– conclut Damien.
Damien Seguin, skipper de Groupe APICIL
« Je me sens bien. Dans quelques heures, nous serons en train de tirer des bords en direction du Cap Fréhel. Toute l’équipe a fait un super boulot. Je suis content d’avoir pu partager ces moments sur le village avec le Team et tous les partenaires du projet qui étaient présents à Saint-Malo. Tout a été bien fait et maintenant il est temps de partir. Nous allons avoir des supers conditions pour le départ. C’est top pour un mois de novembre. L’entrée en matière va être sympa. Il va y avoir du spectacle car nous allons être au près. Les conditions vont se renforcer au fur et à mesure que la sortie de la Manche. Il faudra alors négocier deux fronts sans prendre trop de risques car ça va être les deux moments les plus chauds de cette transat. Il faut vraiment préserver son matériel dans ces conditions et ensuite trouver la bonne porte d’entrée pour passer sous l’anticyclone et faire route vers la Guadeloupe. On va dire que jusqu’à samedi soir ça va être assez venté et sport à bord. J’ai fini mes trois premières Route du Rhum et j’aimerais bien en finir une quatrième. Ce serait une belle réussite. Il y a quatre ans, j’ai traversé en 14 jours donc cette année l’objectif est de faire moins. Je pense que c’est largement réalisable vu le bateau que j’ai et les conditions qui s’annoncent. Tous les voyants sont au vert, il n’y a plus qu’à ! ».
– Damien