3510 miles de parcours entre Saint-Malo à Pointe-à-Pitre

La Route du Rhum-Destination Guadeloupe est une véritable institution. Et cette année, c’est une 11ème édition exceptionnelle qui va réunir plusieurs millions de personnes à Saint-Malo jusqu’au grand départ le 4 novembre. Pour son quarantième anniversaire, la course va rassembler 124 bateaux ! Un record de participation ! Extrêmement populaire, la transatlantique en solitaire entre la Bretagne et la Guadeloupe livre tous les quatre ans des récits exceptionnels de marins professionnels ou amateurs, tous passionnés et extrêmement fiers de pouvoir s’aligner au départ de cette course de légende.

L’œil de Damien sur les passages clés

Attention départ !

Le départ est un moment très important. Il va être exceptionnel car il y aura 124 bateaux sur la ligne de départ toutes catégories confondues. Ça va être magique. Le départ marque une rupture par rapport à la fête qui va avoir lieu pendant dix jours sur les quais de St-Malo. Il faut rapidement passer du mode « bain de foule » au mode « solitaire en course » pour ne pas perdre de précieux milles. Il faut être prêt à ça sans compter que le départ est proche de la côte et que tout le début du parcours jusqu’à la sortie de la Manche est assez complexe.

Vigilance obligatoire pour la sortie de la Manche !

Là encore, ce n’est pas simple. En novembre, la météo peut être compliquée avec du vent de face assez fort. En plus, il y a la côte inhospitalière, les bateaux spectateurs, les nombreux cargos et les bateaux de pêche. Nous pouvons avoir des soucis de tous ordres sur les premières 24 heures de course. Il y a un rythme à prendre plus tous les pièges à éviter.

Gare aux obstacles !

Il y a deux problématiques supplémentaires en arrivant sur la Guadeloupe : les sargasses (algues brunes très longues) et les DCP (Dispositif de Concentration de Poissons). Ce sont nos deux hantises. Nous pouvons rester scotchés dans d’énormes bancs de sargasses et avoir du mal à s’en sortir. Quant aux DCP, si nous nous prenons la quille ou les safrans dedans, cela peut être très problématique. Il y a énormément de DCP au Nord de la Guadeloupe. Les DCP légaux sont identifiés sur les cartes et nous connaissons leur position, mais il existe de nombreux DCP illégaux qui sont mouillés n’importe où et n’importe comment.

Il peut s’agir d’un chapelet de bouées reliées par des câbles métalliques qui peut atteindre 200 mètres de long. Malheureusement, ceux-ci sont très peu visibles particulièrement la nuit. Les dernières 48 heures de course seront éprouvantes.

L’arrivée : entre pièges et excitation !

Elle est magique car nous faisons le tour de l’île avant de franchir la ligne. Nous arrivons par le Nord. C’est assez piégeux car nous passons sous le vent de l’île avec tout le dévent de La Soufrière et de la montagne qui est assez haute. Nous pouvons rester dans les dévents pas mal de temps. Ça peut être fatiguant nerveusement mais ça sent l’arrivée donc c’est excitant. En plus, pour moi, quand on arrive sur le nord de Basse Terre, la première maison que je vois, est celle de mes parents.

Quelle « route » choisir pour cette traversée de l’Atlantique ?

Il y a des choix à faire dès le début de la course au niveau stratégie météo avec trois grandes options :

  • L’orthodromie : on va suivre la route directe et puis naviguer autour de cette route jusqu’à ce qu’il y ait une opportunité météorologique.
  • La route Sud : elle garantit de trouver des alizés assez rapidement, mais elle rallonge la route.
  • La route Nord : elle peut être contraignante à cause d’une météo assez compliquée mais elle peut assurer un bon résultat à la fin.

Pour l’heure, Damien est à Saint-Malo, entouré de toute son équipe et en pleins préparatifs. Je peux vous dire que l’ambiance et la pression montent sur les pontons à moins d’une semaine du départ !

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Bon vent !

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