C’est à 17H15 ce mardi que Damien et son IMOCA Groupe APICIL ont quitté le ponton de St-Malo pour prendre demain – mercredi 9 novembre – le départ de la 12e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Les 138 skippers (38 en monocoque 60’) s’élanceront à 14H15 vers le cap Fréhel puis pointeront leurs étraves vers la pointe bretonne dans des conditions de vent d’Ouest d’une quinzaine de nœuds.

« Ça va être un départ au louvoyage. L’enjeu sera de bien négocier le départ avec toute la flotte pour aller rejoindre la porte de Fréhel » explique Jean-Charles Monnet, directeur technique du Team Groupe APICIL.

En effet, les premières heures de course s’annoncent intenses et la vigilance sera de mise à bord puisque les marins devront gérer les courants, les effets de côte, le trafic et les zones interdites.

« Ça va être assez sportif pendant trois jours car nous allons devoir passer deux fronts. Ce ne sera pas une partie de plaisir car nous devrions rencontrer une mer cabossée avec des creux de 5-6 mètres et un vent de Sud d’une trentaine de nœuds. Après, ce sera plus simple car la route des alizés va s’ouvrir devant nous. Ça peut être une édition où l’on va assez vite rejoindre la Guadeloupe » raconte Damien, impatient d’en découdre.

Il est vrai que l’homme comme sa machine sont prêts depuis dimanche dernier et que ce report de trois jours occasionne un stress supplémentaire et une préparation différente.

« Ce n’est pas quelque chose de facile. Je l’ai vécu à différente échelle en olympisme quand il y avait des retards pour partir sur l’eau. Tu es ultra prêt à faire ta compétition et puis ça décale de quelques heures. Au début de ma carrière, c’était très troublant. J’avais du mal à gérer. Maintenant, j’ai appris à faire de ça une force. Il faut travailler sur la concentration pour rester au top. Là c’est un peu différent. Nous ne sommes plus à l’échelle de quelques heures mais de quelques jours. J’ai breaké un peu dimanche dernier. L’équipe et moi en avions besoin. Et dès le lundi, on s’est remis dans notre bulle à travailler la météo et à refaire de la prépa physique. Maintenant il faut y aller. Il y a de l’envie car ça fait 15 jours que les bateaux sont amarrés. On a tous les deux, envie d’aller naviguer. » raconte Damien.

Le skipper de Groupe APICIL va maintenant profiter d’une dernière nuit à terre avant de retrouver son bateau – actuellement au mouillage – demain matin à 8H00.

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