Arrivés au Cap Vert samedi matin dernier en quatrième position, pour la première étape de The Ocean Race, Damien , et les autres navigateurs de Biotherm, ont repris le large hier à 19h10 précises (heure française).
Les 5 IMOCA inscrits sur le tour du monde avec escale et en équipage se sont élancés pour une deuxième étape de 4 600 milles en direction de Cape Town, en Afrique du Sud. Une quinzaine de jours de navigation les attend.
Si la première course, entre Alicante et le Cap-Vert, était particulièrement éprouvante avec une navigation qui s’est déroulée pour partie au près dans du vent fort, la route jusqu’en Afrique du Sud s’annonce tout aussi intense. Au programme de ce début de parcours, de la chaleur et peu de vent, ce qui devrait mettre à l’épreuve les cinq marins de Biotherm contraints de faire une « colocation » dans un espace de vie très réduit. Du côté tactique et stratégie, rien ne va être simple non plus dans cette étape qui va mener la flotte dans l’hémisphère sud via le célèbre Pot au Noir.
Au départ de Mindelo, Damien affichait un large sourire. La vie en équipe l’enthousiasme et ce tour du monde constitue une très belle opportunité dans sa préparation pour le Vendée Globe. Le jeu de la régate avec une flotte resserrée mais de beaux experts sur chaque bateau n’est pas non plus pour lui déplaire. D’ailleurs, avec son skipper Paul Meilhat, il est parti le couteau entre les dents pour cette deuxième étape. À peine sorti de la baie, l’IMOCA Biotherm a ainsi rapidement pris la tête du peloton.
“La première étape a été un peu spéciale pour nous. L’idée était de préserver le matériel pour la deuxième étape. Le challenge sur la Leg 2, c’est de confirmer le potentiel du bateau et de passer d’une somme d’individualités à bord à un seul équipage. On est tous super motivés, ça se passe très bien entre nous et ça c’est déjà super ! Je suis content de reprendre la mer pour aussi prendre du plaisir à naviguer sur ces jolies prouesses technologiques.” explique Damien.
Pendant l’escale au Cap Vert, privé d’assistance technique, chaque équipage avait procédé au contrôle minutieux de son bateau et à des petites réparations. Les navigants n’ont pas vraiment eu le temps de souffler.
“Ça a été un petit stop assez intense” confie le skipper de Groupe Apicil. “Il a fallu en même temps bricoler sur le bateau et puis savoir se reposer aussi. On repart avec le même équipage de navigants. Et on est plein d’envies !” ajoute-t-il.
Désormais rendez-vous autour du 9 février en Afrique du Sud, pour retrouver Damien et les autres membres de l’équipage de Biotherm ! Du côté de Lorient, le chantier de l’IMOCA Groupe APICIL suit son cours. Jean-Charles Monnet, le directeur technique et l’ensemble de l’équipe ont suivi le direct du départ et encouragé Damien. Ils s’accordent des petites pauses sur la cartographie pour commenter et analyser la route de Biotherm. Forcément, ils sont devenus les premiers supporters de l’équipage dans lequel évolue leur skipper !