Pour Damien, ce dimanche 10 novembre 2024 restera à coup sûr gravé dans sa mémoire. Privé de ferveur populaire lors de son premier Vendée Globe, c’est une véritable marée humaine qui s’est dressée, agglutinée sur les moindres mètres carrés disponibles du chenal des Sables d’Olonne. Perroquet sur l’épaule, sabre à la taille, le Capitaine Crochet a fait chavirer la foule au fur et à mesure que l’IMOCA rejoignait l’océan.
Crédit photo : Mark Lloyd – Bernard le Bars – Anne Beaugé – Jean-Louis Carli
Durant les premières heures de courses, l’IMOCA GROUPE APICIL s’est fait distancer, moins à l’aise dans ces conditions sans vent. C’était aussi l’heure de s’acclimater à cette nouvelle vie durant les prochaines semaines qui vont suivre.
« Je suis encore sur les émotions du départ, la solitude sur le bateau, c’est n’est pas le plus agréable, mais j’arrive à bien manger, et puis je suis revenu au classement, donc ça fait plaisir d’être un peu plus au contact. »
Crédit photo : Damien Seguin – Groupe APICIL
LE CAP FINISTerrE PREMIER GROS MORCEAU
Cette nuit Damien a joué des coudes pour se frayer un chemin plein sud, en rasant les côtes de la péninsule ibérique. Résultat, une petite remontada pour rattraper le gros de la flotte. Reste maintenant à suivre les copains, dans des conditions qu’affectionne plus le bateau vainqueur de la précédente édition, le Vendée Globe ne fait que commencer.
« J’ai passé une nuit sans beaucoup dormir, ce n’était pas une partie de plaisir ce Cap Finisterre, il y avait des rafales à près de 40 nœuds ! Bon, j’ai réussi à optimiser mes trajectoires et maintenant c’est passé, ça va aller de mieux en mieux. Jusqu’à Madère, on va avoir pas mal de vent, ça va être bien. »
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