UN GRAND SOURIRE AU GRAND LARGE

C’est au niveau du Brésil que Damien a suivi l’arrivée de son grand ami Yoann Richomme après une course exceptionnelle. Une nouvelle qui redonne le sourire à Damien. Dorénavant cap vers l’Équateur qu’il devrait passer en début de semaine prochaine

C’est un carnet de bord où il sera question de légèreté, de sourire et d’amitié, où l’on va vous raconter l’histoire de deux hommes que la mer a rassemblés, que les épreuves ont soudés, Yoann Richomme et Damien Seguin.


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C’est en 2011 que tout commence : Damien engagé dans le Tour de France à la voile et dans des épreuves de 2.4mR, enchaîne les compétitions tous azimuts. La téléportation n’étant pas (encore) possible, c’est alors que Yoann le remplace au pied levé. Et là, une amitié se crée, et une proposition arrive sur la table quelques semaines plus tard « et si on faisait la transat Jacques Vabre ensemble ? »

Une seconde place en poche, et des souvenirs plein la tête, Da-da et Yo-Yo ne se quitteront plus. En 2020, Yoann était à bord pour la remontée du chenal de Damien pour son premier tour du monde. Il était présent également pour accueillir le capitaine crochet alors 7ème aux Sables.

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Pour la préparation de cette édition du Vendée Globe, Damien et Yoann ont même partagé ensemble un hangar à Lorient où leurs bateaux se sont regardés, améliorés, peaufinés, sous l’œil avisé de leurs skippers. Alors quand Yoann a passé la ligne une journée derrière Charlie Dalin, l’émotion aux Sables a tout d’un coup redescendu l’Atlantique pour irriguer l’IMOCA Groupe APICIL.

« Yoann mon copain, tu m’as fait rêver, chapeau à toi ! Je peux te dire que tu mérites amplement ce résultat, profites-en car c’était génial à suivre. De mon côté, je n’ai pas l’impression de vivre la même course, c’est un peu plus compliqué, la seule chose que j’ai de plus que toi : c’est le soleil peut-être ! (rire) »
Damien Seguin, skipper de l’IMOCA Groupe APICIL

« Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui, je lui dois beaucoup. Il m’a donné l’envie de faire autre chose que du Figaro. Je sais qu’il vit un Vendée Globe pas évident, je connais son talent, son abnégation, il ne lâche jamais rien. Quand tu vis des projets à côté de lui, c’est vraiment impressionnant. Damien est un mec exceptionnel. »
Yoann Richomme (Paprec Arkéa)

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Pour retrouver son ami, Damien doit encore parcourir près de 2000 milles. Le sourire aux lèvres, il profite toujours d’un soleil radieux et d’un bateau qui n’a pas subi de grosses avaries. Robuste comme son marin, l’IMOCA est attendu autour du 1er février aux Sables d’Olonne selon les derniers routages.

l’œil de jean-charles

« La remontée de l’Atlantique sud n’a vraiment pas été facile pour Damien pour atteindre cette fameuse latitude de Rio. Maintenant, il récupère des conditions plus stables, et touche les alizés de l’Atlantique sud. Il devrait passer l’Équateur dans la nuit de lundi à mardi, pour s’engouffrer dans le pot au noir le lendemain. Son arrivée aux Sables est estimée autour du 1er février, mais la route est encore longue. »

Jean-Charles Monnet Directeur Technique IMOCA Groupe APICIL