Quand j’arrive à Rio, j’ai toujours les Jeux de Londres en travers de la gorge. Pendant ces quatre ans, j’ai continué à naviguer en alternant la course au large et la voile paralympique. Je prépare les jeux de manière très appliquée avec mon entraineur Thierry Poirey. On a ouvert la boite de pandore… C’est compliqué d’atteindre le haut niveau mais c’est encore plus compliqué d’y rester. Pour cela, il faut continuer à progresser, cela signifie qu’il faut être capable de travailler sur ses défauts. J’ai donc essayé de gommer mes défauts, notamment sur l’aspect « psycho » de la régate. J’ai travaillé avec un psychologue du sport.
Ce n’est pas facile à faire car je ne bossais pas pour m’améliorer techniquement ou maitriser davantage les règles de course. Il a fallu que j’accepte de faire rentrer quelqu’un dans ma tête pour m’améliorer. C’est avec le médecin du sport Eric Parein que j’ai mené ce travail. En arrivant à Rio, j’avais progressé mais la concurrence aussi. L’écart s’est réduit entre tous les concurrents. Beaucoup peuvent prétendre au podium … Je sais que ça va être une grosse bataille même si je suis champion du monde en titre. Le plan d’eau est magique mais extrêmement compliqué au niveau météo. La régate se passe bien mais je ne domine pas mon sujet. C’est très disputé sur l’eau, il y a une belle répartition des points.
Tout va se jouer sur la dernière régate de la dernière journée…. J’ai un avantage, je suis sûr de faire au pire médaille d’argent. Je n’ai qu’une marche à franchir pour l’or donc je peux prendre des risques. Tous les autres ne peuvent que perdre. Je décide d’attaquer à fond. Je mets une pression de dingue à l’Anglaise qui avait gagné à Londres et elle explose en vol, elle rate son départ. Je n’ai qu’à contrôler ce que je fais sur l’eau. Et je remporte cette deuxième médaille d’or !
C’est génial !!!!!!!!!! Je saute dans le zodiac avec mes entraineurs ! Il y avait encore l’ Association Des Pieds et Des Mains présente comme à Londres. Je me rapproche de la plage, pour partager ça avec eux, c’est super. Le protocole de la remise des médailles avec tout le monde est encore une fois un grand moment. Je venais pour gagner, j’avais atteint mon objectif !
Damien embarque Laurent Bourguès à bord de l’IMOCA Groupe APICIL sur la Transat Jacques Vabre !
Pour sa cinquième participation à la Transat Jacques Vabre (la 3e en IMOCA), Damien Seguin a choisi d’embarquer à bord de Groupe APICIL un fin connaisseur de l’IMOCA : Laurent Bourguès. Avec son profil de coureur au large et son expérience de directeur technique de différents projets notamment LinkedOut, Laurent Bourguès cochait toutes les cases…
Damien tire un bilan positif de son expérience sur The Ocean Race à bord de Biotherm
Damien Seguin est de retour à Lorient pour suivre le chantier de son bateau Retour d’expérience sur trois mois de compétition en équipage à bord de Biotherm Samantha Davies a invité Damien à bord d’Initiatives-Cœur pour la Bermudes 1000 Race. Le nom du co-skipper de Groupe APICIL sur la Transat Jacques Vabre sera dévoilé prochainement…
Damien , concentré pour la plus longue étape de The Ocean Race
Hier, dimanche 26 février à 13H15 (heure française), Damien a pris le départ de la 3è et plus longue étape de l’histoire de The Ocean Race (12 750 milles l’équivalent de 23 600 km) à bord de l’IMOCA Biotherm, skippé par Paul Meilhat. Cette étape, qui devrait durer près de 40 jours, se joue entre…