12ième épisode d’ «Un jour, un souvenir #12» : jamais deux sans trois !

« C’est mon troisième Tour voile de suite. Mais en 2016, je n’avais navigué qu’une demi-journée au final en raison d’une compétition et aussi d’une mononucléose ! Pour ce Tour Voile, je suis entouré de la Fondation FDJ et de la Banane de Guadeloupe & Martinique. On était sur un projet qui sportivement avait franchi un cap. On voulait jouer le haut du tableau.
Nous avions les moyens de nos ambitions avec un bateau neuf et un équipage qui allait dans cet objectif-là. Ça s’est très bien passé. Nous avons alterné entre les Raids côtiers et les régates inshore. Dès la première étape à Dunkerque, nous sommes sur le podium et on ne le quittera jamais. A mi- tour, on commence à faire la différence avec les adversaires.
L’arrivée en Méditerranée, sur le Tour Voile, c’est toujours un moment charnière. On continue à avoir de bons résultats. Nous ne faisons aucune fausse note. Et la régularité paye. On arrive à Nice en tête et on gagne avant même la dernière journée de course. C’était top ! Nous avons fait une belle fête avec l’équipage. Ça nous a fait plaisir aussi car on a eu l’impression que tout le monde était content pour nous. C’est un beau souvenir. Sportivement et humainement, cela s’est très bien passé. Car c’est une épreuve dure.
Toute ma carrière sportive, j’ai performé dans les moments où j’étais bien dans ma tête, bien dans mes baskets. Sur le tour, malgré la fatigue, c’était ça. On ne peut pas aller contre nature ! »