8ième épisode d’ « Un jour, un souvenir #8» : un moment #extraordinaire. !

« C’est un truc de dingue ! Rentrer dans un stade de 80 000 personnes à la tête de toute la délégation française, c’est une émotion incroyable. C’était ma première cérémonie d’ouverture. Je n’avais jamais pu participer car elles étaient toujours trop loin de mon entrée dans la compétition. Nous avons attendu de longues heures à l’extérieur du stade avec toutes les nations. Et puis, on a commencé à avancer vers le stade. Il a d’abord fallu progresser dans un tunnel long de 70 mètres. Derrière moi, plus de 200 Français, athlètes et entraineurs. Ils se mettent à chanter La Marseillaise, ça résonne… Mes poils prennent 10 cm… Et puis, d’un coup ça explose !
Tu rentres dans le stade éclairé. A ce moment-là, je pense juste à ne pas tomber car tu ne sens plus tes jambes. Il faut se caler sur le rythme de l’hôtesse qui porte le panneau France. J’essaye d’avancer comme elle car je suis tellement dans l’émotion et dans le moment que je suis incapable d’imprimer un rythme. Je regarde partout, j’agite le drapeau en espérant de ne pas avoir l’air ridicule… Je vois les autres derrière moi… Certains en fauteuil, d’autres qui claudiquent… C’est un moment extraordinaire. Et puis, après le défilé, nous avons assisté à une soirée de fête grandiose !
Être porte-drapeau de l’équipe, c’est magique. J’étais aussi le capitaine de l’équipe donc j’avais pu échanger avec tout le monde. Ça a été un vrai partage collectif, je me suis vraiment éclaté dans ce rôle-là »